Accompagnement : le cas d’Arthur
Voici le cas d’Arthur, accompagné il y a quelques mois (j’ai modifié son prénom) : Il souhaite diminuer son stress et « sortir de la procrastination », selon ses propres mots. Il est trentenaire et vient d’accèder pour la première fois à un poste à responsabilité. Il constate qu’il retarde souvent la réalisation de certaines tâches, ce qui l’étonne et le déstabilise car elles lui semblent à sa portée, et tout cela génère beaucoup de stress et rumination mentale.
L’accompagnement s’est déroulé en 5 séances auxquelles se sont ajoutés 2 soins énergétiques.
Selon les priorités définies ensemble, Arthur a dès le départ expérimenté différentes techniques psychocorporelles pour évacuer le stress et les ruminations mentales. Il constate des effets rapides qui le rendent, selon lui, plus disponible pour explorer les problématiques évoquées.
Lorsque nous traitons des causes de sa procrastination, Arthur découvre graduellement qu’elles sont liées :
- À une croyance forte issue de son éducation : « sois parfait » autrement dit mieux vaut ne pas faire parfois que faire imparfaitement et risquer la critique
- À une blessure de trahison, qui génère une tendance au contrôle excessif
- Au fait qu’il n’a pas osé proposer sa vision des choses pour certaines des missions qui lui sont confiées dans ce nouveau poste.
Après un temps d’intégration de ces « découvertes », j’ai invité Arthur à identifier les bénéfices, pour lui, de ces croyances autour du perfectionnisme et de sa tendance au contrôle, parce qu’il y en a toujours et que c’est essentiel de le constater.
L’accompagnement s’est poursuivi par des exercices concrets combinant différentes techniques lui permettant d’identifier ses ressources afin de hausser estime et confiance en soi, car le contrôle excessif masque souvent un manque à ce niveau.
La dernière étape était consacrée à l’affirmation de soi, et notamment le fait de proposer à sa hiérarchie sa propre vision de certaines de ses missions.
Les soins énergétiques qu’Arthur a choisi visaient la libération émotionnelle.
Au moment du bilan, Arthur exprime sa surprise : il a eu le sentiment d’amorcer un changement rapidement, et attribue cela à l’approche globale prenant en compte tôt le stress et les émotions sur le plan physique, et pas seulement mental. Il a apprécié également le fait d’avoir été invité à valoriser les bénéfices de ses attitudes passées. Ce regard pragmatique et bienveillant sur lui-même a favorisé dit-il un changement de perspective et a été inspirant. Enfin l’exploration autour de la blessure de trahison et de ses impacts ne faisait pas partie de ses objectifs de départ, mais il s’est dit heureux d’avoir traité cela également.